Traitements contre le cancer de la vessie

Ce qui caractérise le cancer de la vessie, c’est la diversité dans ses formes évolutives. Le traitement du cancer de la vessie est fonction de son stade.

Si le cancer est superficiel (stade 1), c’est-à-dire qu’il n’infiltre pas la paroi, une simple intervention par endoscopie (résection endoscopique) est suffisante, complétée par une chimiothérapie ou une immunothérapie intra-vésicale pour éviter les récidives.

Si la tumeur est infiltrante (stades 2 ou 3), toute la vessie doit être retirée au cours d’une intervention chirurgicale ; une poche de substitution pour remplacer la vessie est généralement faite à partir d’un morceau d’intestin (entérocystoplastie).

Si l’intervention n’est pas possible, on a alors recours à la radiothérapie et/ou à la chimiothérapie.

 

Suivi du cancer de la vessie

Une surveillance régulière est nécessaire après le traitement initial de manière à détecter aussi précocement que possible une éventuelle récidive.

À SAVOIR :

Il est tout à fait possible de vivre convenablement avec un seul poumon, sans recourir à la respiration artificielle. Un poumon suffit en effet à assurer une bonne oxygénation du sang et l'élimination du gaz carbonique. L'arrêt du tabac est le seul impératif majeur. La respiration étant un peu moins efficace, les exercices physiques seront quant à eux plus limités en durée et en intensité.

Suivi après un cancer du poumon

Une fois la phase de traitement terminée, débute une période de suivi aussi longue – à vie – qu’indispensable.
Cette phase permet notamment de surveiller :

  • l’état de santé général ;
  • la réponse au traitement ;
  • les effets secondaires à long terme ou tardifs ;
  • tout signe de récidive ;
  • l’absence de développement d’un deuxième cancer.

Dans ce cadre, des visites de contrôle sont programmées tous les trois à quatre mois au départ, puis tous les six mois par la suite. Les principaux examens réalisés à ces occasions sont un entretien médical, un examen physique, une radiographie du thorax et un scanner thoracique.

RESTER VIGILANT

Si certains symptômes apparaissent entre deux consultations, n'hésitez pas à les signaler à votre médecin sans attendre le prochain rendez-vous. Même s'ils ne sont pas forcément le signe d'une récidive, mieux vaut ne prendre aucun risque.

La récidive

Le risque de récidive est très variable, mais étroitement lié au stade d’évolution de la maladie au moment de son diagnostic, ainsi qu’à la poursuite ou non du tabagisme. Le cancer du poumon peut réapparaître au même endroit que la tumeur initiale, dans la même région ou bien dans une autre partie du corps. Un nouveau programme personnalisé de soin est alors mis en place.