Recherche clinique sur le cancer de la vessie
Actuellement à l’étude, plusieurs stratégies pour faire avancer la prise en charge du cancer urothélial à tous les stades de la maladie.
L’une d’entre elles repose sur l’utilisation de l’immunothérapie, qui vise à stimuler les défenses immunitaires du patient afin que celles-ci reconnaissent et détruisent plus efficacement les cellules tumorales. Ces immunothérapies qui s’injectent par voie intraveineuse sont actuellement évaluées seules ou en combinaison avec d’autres traitements (chimiothérapie, autre immunothérapie, radiothérapie, thérapie ciblée) chez les patients porteurs de métastases, mais aussi chez les patients sans métastases avant ou après une chirurgie par exemple.
Une autre piste consiste à analyser les caractéristiques génétiques des tumeurs afin d’identifier les « tendons d’Achille » des cellules tumorales. Pour cela, nous analysons d’anciens prélèvements de tumeurs conservés dans les laboratoires de ville. Parfois, nous avons besoin de réaliser une nouvelle biopsie.
Nous développons par ailleurs des techniques permettant de détecter ces anomalies à partir d’un simple pris de sang. Si une anomalie génétique telle qu’une mutation est détectée, nous cherchons à proposer une thérapie qui bloque spécifiquement cette mutation. C’est ce que l’on appelle la médecine de précision, ou médecine moléculaire.
Pour développer la recherche clinique et proposer aux patients des stratégies alternatives au traitement standard ou en cas d’échec des traitements habituels, une équipe multidisciplinaire a été mise en place. De nombreuses collaborations françaises et internationales ont également été scellées.